Cette cartographie a été réalisée dans le cadre du projet "Vestiges, indices, paradigmes : lieux et temps des objets d’Afrique (XIVe-XIXe siècle)" mis en place à l’Institut National d'Histoire de l’Art par Claire Bosc-Tiessé, qui propose des outils conceptuels et pratiques pour renouveler l’histoire de l’art des objets d’Afrique entre le 14e et le 19e siècle.
Cette cartographie est pensée comme outil de recherche et passerelle entre musées et institutions de recherche (quelle que soit leur localisation dans le monde). Cette cartographie est un travail "fait main" : elle n'a pas moissonné des bases de données existantes, même si nous nous en sommes aidés, mais nous avons regroupé et recoupé les informations bibliographiques (les bulletins de musée et de sociétés scientifiques régionales comme les études académiques) en regard d’une consultation des responsables de collection, toujours en cours, et des sites web des musées et des bases de données en ligne. Surtout, nous avons analysé les inventaires quand cela a été possible.
Cette cartographie s’appuie aussi sur des initiatives antérieures. Étienne Féau s’était attaché à décrire autant que possible les collections en commençant par celles du sud-ouest de la France où il a conservateur des collections extra-occidentales au musée des Beaux-Arts d’Angoulême. Une entreprise collective sous la direction de Laurick Zerbini, enseignante-chercheuse à l’université Lyon-II, avait été menée entre 2005 et 2009 dans la région Rhônes-Alpes pour inventorier les collections africaines, océaniennes et amérindiennes. Elle a conduit à l’organisation de plusieurs expositions dans cette région et à la publication afférente de catalogues mais l’inventaire lui-même est resté inédit. Du côté des muséums, Josette Rivallain, enseignante-chercheuse au muséum national d’histoire naturelle, a mené le catalogage des collections de quelques-uns d’entre eux. En 2005-2006, l’association MuseoArtPremier, présidée par Fabien Laty, avait lancé en ligne une base de données éponyme (avec, pour sous-titre, " les collections extra-européennes conservées par les musées français, database Afrique Amérique Asie Océanie"). Elle listait 106 musées avec des collections africaines, 86 pour les collections océaniennes. Des notices avaient été réalisées pour, respectivement, 36 et 27 d’entre eux. L’annuaire kimuntu ("annuaire des collections extra-européennes françaises et des professionnels associés") avait, lui, été développé entre 2008 et 2014 par Émilie Salaberry à partir du musée d’Angoulême. Il comprenait 58 notices pour les collections africaines et s’appuyait, pour l’Océanie, sur l’annuaire des collections océaniennes en France mené à partir de 2004 par Roger Boulay pour le ministère de la Culture qui avait établi un historique précis et une estimation avancée des collections dans 116 musées. Il faisait suite à des premiers travaux qu'il avait engagés à l’initiative de Jean-Marie Tjibaou dès 1979, et qui ont été repris ensuite dans le cadre de l’Inventaire du Patrimoine Kanak Dispersé (IPKD) entre 2011 et 2015 sous la double direction de Roger Boulay et d’Emmanuel Kasarherou.
Les collections d'objets d'Afrique et d'Océanie sont décrites dans des fiches distinctes. Celles-ci détaillent les pays ou les régions d'Afrique ou d'Océanie de provenance des objets quand ils sont connus mais, comme il s'agit de description des fonds et non pas d'un catalogue d'objets, il n'a pas toujours été possible de les mentionner tous. Il s'agit d'indications générales qui donnent les premiers éléments pour ceux qui veulent aller plus loin, par la bibliographie ou une recherche dans le musée.
Les collections du musée sont intégralement ou partiellement en ligne, soit sur le site du musée, soit sur le site POP (« Plateforme Ouverte du Patrimoine », le lien renvoie alors à la fiche musée et il faut cliquer sur « voir les collections » et faire ensuite une recherche « Afrique » ou « Océanie »), soit sur le site de l’association des musées de la région.
Cette rubrique mentionne les services de documentation du musée, accessible aux personnes extérieures et qui conservent de la documentation, publications ou archives, afférente aux collections concernées.
Cette cartographie prend en compte les fonds des collections publiques, ou de collections privées accessibles au public. L'appellation "musée de France" signale d’une part, l’intérêt des collections et, d’autre part, l’engagement du propriétaire du musée à rendre accessible les collections, les conserver et en tenir un inventaire à jour. Cette appellation peut être attribuée à des collections publiques ou privées. Elles sont alors imprescriptibles et inaliénables : elles ne peuvent être ni vendues, ni données, ni échangées mais peuvent faire l’objet de prêt ou de dépôt à certaines conditions.
Cette rubrique présente rapidement le musée et la place qu’y occupent les collections d’objets africains ou océaniens. Elle détaille – autant que possible – l’histoire de la collection depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui, mentionne ses objets phares ou méconnus, et évoque ses spécificités. Elle donne des informations sur le nombre d’objets conservés, leur typologie, leur origine, leur provenance jusqu’aux modes d’acquisition par le musée. Elle cite aussi les archives directement afférentes aux collections quand elles sont connues, tout particulièrement les inventaires anciens et les carnets de voyage des acquéreurs.
Suivant les informations à notre disposition, nous donnons les noms des régions (au sens large) telles que désignées par les donateurs : en fonction de l’époque concernée, cela peut correspondre à des formes d’organisations socio-politiques précoloniales, des divisions coloniales, des Etats contemporains, etc. Par ailleurs, il faut noter qu’il est devenu d’usage, et ce de manière systématique depuis les années 1930, de désigner les objets africains par le nom du groupe ethnique dans lequel il aurait été produit, ce qui pose des problèmes de plusieurs natures : il faut garder en mémoire qu’il s’agit a priori du groupe ethnique tel que défini au moment de l’acquisition de l’objet, sachant que cette définition est plurivoque, mouvante, parfois imposée de l’extérieur, il peut même s’agir de noms qui ont été pris pour des ethnonymes alors qu’ils désignaient d’autres formes d’organisations sociales. En outre, un certain nombre d’objets sont réattribués a posteriori à ce qui serait le style prédominant d’un groupe ethnique, sans prendre en compte l’histoire des productions sur un temps plus long, les différents types de production selon les auteurs ou les contextes de réalisation. Par ailleurs, cette attribution ethnique n’est pas nécessairement l’élément le plus pertinent pour caractériser une œuvre. Toutefois, il est difficile de faire table rase aujourd’hui de ces désignations qui sont largement majoritaires. Nous souhaitions toutefois attirer l’attention sur ces questions, c’est pourquoi vous trouverez parfois la mention « dits (provenir) de telle ethnie, laquelle aurait pu être généralisée. Le plus souvent, nous donnons aussi le nom de l’État contemporain auquel cela correspond mais il ne faut prendre cette information que comme indicative. Effectivement, nous savons parfois d’où l’objet provient exactement, d’autres fois il s’agit aussi d’une déduction à partir de la localisation supposée d’un groupe ethnique. Ces éléments sont donc des éléments de départ sur lesquels il faut ensuite développer les recherches.
Les collections ont beaucoup bougé, bien sûr depuis le 19e siècle, mais aussi ces dernières décennies. Cette rubrique permet ainsi de suivre leur mouvement, pour en faire l’histoire, d’une part, mais aussi, de manière plus pragmatique, pour pouvoir retrouver des objets qui seraient mentionnés dans les publications et conservées dans un lieu aujourd’hui fermé. Ces éléments seront développés dans les années à venir pour suivre plus systématiquement l’histoire des collections.
La "provenance" répertorie théoriquement toutes les mains entre lesquelles l’objet est passé depuis le moment de sa fabrication. Elle ne commence donc pas en arrivant dans les collections occidentales. A l’échelle d’un musée, il est difficile de faire cette recherche pour tous les items d’une collection et de la présenter ici. C’est pourquoi cette rubrique se limite aux personnes ou aux institutions qui ont, de fait, créé des collections françaises. La rubrique est remplie en fonction des informations dont nous disposons aujourd’hui et ne prétend pas être complète. Pour certains grands musées, il était par ailleurs impossible de faire apparaître ici tous les noms mais nous renvoyons à la bibliographie ou aux sites web où l’information est consignée.
La bibliographie regroupe les publications qui concernent directement les collections africaines ou océaniennes. Dans certains cas, nous avons ajouté les catalogues d’expositions liés aux sujets concernés sans que la liste soit nécessairement complète. Certains documents sont inédits, tout particulièrement des textes de synthèse sur la collection faite par son responsable ou un expert extérieur, mais il nous a semblé important de les citer.
Les références sont données par ordre chronologique de parution afin de donner d'entrée de jeu un aperçu de l'histoire des connaissances dans le temps.
Les liens wikidata et muséofile apparaissent en bas de la fiche dans un souci d’échanges et d’interopérabilité. Des différences peuvent apparaître dans les informations en fonction des dates de vérification et de mise à jour des bases de données.
Les dessins ont fait l’objet de discussions collectives et ont été réalisés par Camille Ambrosino, chargée d’études et de recherche à l’INHA. Les continents comme les objets ont été représentés de manière stylisée, à l’image des transformations que crée le passage par le musée.
Le pictogramme « Afrique » comprend Madagascar, le pictogramme « Océanie » était plus délicat à réaliser car il était difficile de rendre visible des chapelets d’îles dans l’océan Pacifique, surtout à cette échelle. C’est pourquoi l’on voit surtout l’Australie (incluse dans le périmètre de cette cartographie mais dont peu d’objets proviennent), la Papouasie-Nouvelle Guinée, la Mélanésie. Si la Polynésie se distingue peu, elle est toutefois bien présente.
Les bandeaux qui ouvrent les fiches musées reprennent de manière stylisée des objets soit africains, soit océaniens, ou les alternent en fonction des objets conservés dans le musée. Il s’agit d’évoquer l’origine géographique des objets que l’on trouve dans les collections décrites ensuite, mais il ne s’agit pas de donner un aperçu des pièces qui y sont réellement conservées. Les dessins figurent aussi des objets de différents types : rituels, du quotidien, etc. afin d'évoquer leur variété au-delà de leur placement, à repenser, dans les catégories "ethnographie" ou "art".
- Pour un état de l’art des enjeux de l’histoire des arts d’Afrique précontemporains : Claire Bosc-Tiessé et Peter Mark, "Pour une histoire des arts d’Afrique précontemporains : méthodologie, historiographie, épistémologie", Afriques. Débats, méthodes et terrains d’histoire, 10, 2019.
- Pour un historique des différents projets et initiatives menés sur les collections africaines et océaniennes : Claire Bosc-Tiessé, "L’Afrique en musée. Introduction à un projet de cartographie des collections d’objets africains en France", blog Carnet d’Afriques, revue d’histoire, 13 novembre 2020.
- Pour un état des lieux sur l’histoire des collections océaniennes en France : Magali Mélandri et Hélène Guiot, "Introduction. Pour un inventaire des collections océaniennes en France : regard rétrospectif en 2021", Journal de la Société des Océanistes, 152, 2021, pp. 5-20.
- Pour des notices illustrées sur l'histoire des collections africaines dans les musées français, série de billets "L’Afrique en musée", publication au fil de l’eau sur le blog Carnets d’Afriques, revue d’histoire.
- Sur la cartographie comme outil pour les étudiants : Coline Desportes, "La cartographie 'Le monde en musée', un outil pour les étudiants et les étudiantes en histoire de l’art", blog Les jeunes chercheurs de l’INHA, 18 novembre 2020.
- Une Bibliographie des articles et acquisitions concernant des objets africains dans la Revue du Louvre et des musées de France, par Jacopo Ranzani.
- Les bases de données "musées" et "collections", nationales et régionales :
Quand les musées en ont la possibilité, leurs collections sont mises en ligne, partiellement ou intégralement, soit sur leur, site, soit dans une base de données nationales, Joconde, soit dans des bases régionales (parfois les deux). Plus ou moins développées, ces bases sont en tout cas régulièrement mises à jour et abondées.
Le site internet du Groupement d'intérêt scientifique (GIS) des études africaines en France présente les laboratoires consacrés en France à la recherche en sciences humaines et sociales, un annuaire des chercheurs, un répertoire des revues scientifiques et les événements dans ce domaine.
- The James Ross Archive of African Images 1590-1920, base de données d’environ 5000 images d’objets africains publiées entre 1590 et 1921, sous la direction de James Ross et Susan Vogel.
- World Heritages Sites Africa, collection de 86 000 items (publications, video, photographies, documents 3D, etc.) sur le patrimoine africain à l’initiative de Heinz Rüther. La base de données est notamment accessible par le site web de la bibliothèque de l’INHA avec une carte de lecteur de la bibliothèque.
- Gallica, dossier Afrique, regroupant des documents numérisés conservés à la Bibliothèque nationale de France (cartes, photographies, publications officielles, publications scientifiques).
- Mukanda – Ressources documentaires sur l’Afrique centrale, des publications numérisées, quelques-unes sur l’art.
- A la naissance de l’ethnologie française. Les missions ethnographiques en Afrique subsaharienne (1928-1939), textes courts de référence sur les missions, les intervenants, les méthodes, la documentation produite, les objets collectés.
- BEROSE : encyclopédie internationale des histoires de l’anthropologie, dossiers documentaires, articles ou ressources sur des ethnologues, les institutions et les revues ethnologiques avec des classements par ordre alphabétique, par contexte ethnographique abordé, par centre de production du savoir ; des dossiers sur des concepts et des thèmes ; une collection d’ouvrage électronique : les Carnets de Bérose.
- Digital Benin. Reconnecting Royal Art Treasures, sur les objets du royaume de Benin emportés lors du sac de la ville en 1897 conservés à travers le monde.
- International Inventories Programme, un projet de base de données sur les objets kenyans conservés dans le monde, un projet qui associe les musées nationaux du Kenya et des musées allemands, financé par le Goethe Institut.
- South Sudan Museum Network, un projet de répertoire des musées dans le monde qui possèdent des objets du Sud Soudan.
- Les collections extra-occidentales conservées dans les musées en France, quelques informations sur l’actualité des projets et des expositions dans les musées en France.
Cette rubrique est la vôtre. Si vous voulez signaler une exposition en cours, une nouvelle publication, écrivez-nous à objets.africains@inha.fr.
- Atelier "Objets d'Afrique: histoire et patrimoine à l'ombre des collections", Rencontres du Réseau des Etudes Africaines en France, Toulouse, 28 juin - 1er juillet 2022: proposition de communication à envoyer à claire.bosc-tiesse@inha.fr et pauline.monginot@inha.fr pour le 18 mars 2022.
- Journée d'étude "Producteurs et acteurs des "arts indigènes" dans l'Empire français (1893-1962)", organisée par le Centre de Recherche en Histoire de l'Art F.-G. Pariset (université Bordeaux Montaigne, UR 538) et le musée d'Angoulême le 8 novembre 2022. Propositions à envouer pour le 16 mai 2022 à laurent.houssais@u-bordeaux-montaigne.fr et marion.lagrange@u-bordeaux-montaigne.fr.
- Journée d'étude "Images rupestres en Afrique subsaharienne. Nouveaux terrains, nouvelles approches", le 17 mars 2022, organisée par Geoffroy Heimlich, Université Toulouse - Jean Jaurès.
- Exposition "Lovo - Matobo Archéologie des arts rupestres d'Afrique", 3 janvier ay 25 mars 2022 dans divers lieux de Toulouse, organisée par G. Heimlich et C. Bourdier.
Ce projet a été mis en œuvre à l’Institut National d’Histoire de l’Art dans le cadre du projet "Vestiges, indices, paradigmes : lieux et temps des objets d’Afrique (XIVe-XIXe siècle)" mis en place par Claire Bosc-Tiessé en 2017.
Le Musée d’Angoulême en est le partenaire principal, conservant lui-même une des plus importantes collections d’objets d’Afrique et d’Océanie en France et poursuivant le travail pionnier sur les collections africaines engagé dans les années 1980 par Etienne Féau repris en 2008 par Emilie Salaberry-Duhoux, sa directrice actuelle.
Le travail sur les collections africaines a été mené avec les étudiants en contrat de recherche à l’INHA, en master (Floriane Philippe, monitrice étudiante en 2017-2018) et en doctorat (Jacopo Ranzani [2017-2019], Louise-Elisabeth Queyrel [2018-2019], Camille Ambrosino [2019-2021], Coline Desportes [2019-], Yongsong Zheng [2019-2021]). Sarah Lakhal, en doctorat à Paris-Sorbonne et en stage à l'INHA en 2020-2021, a complété les fiches pour la partie sur l'Afrique du Nord. Pauline Monginot, docteure en histoire et histoire de l’art, a rejoint le projet au 1er juillet 2021 comme pensionnaire à l’INHA. Margaux Lefevre, en doctorat à l’EHESS, a écrit la notice sur le musée Girodet de Montargis dans le cadre de ses recherches de thèse.
Le projet se déploie en collaboration avec le Service Numérique de la Recherche de l’INHA, Antoine Courtin, son responsable jusqu’en 2021, Federico Nurra (à partir du 2021) et Pierre-Yves Laborde, grâce à l'outil GoGoCarto et à Sebastian Castro.
La partie sur les collections océaniennes a été coordonnée par Emilie Salaberry-Duhoux, directrice du MAAM (Musées, Archives et Artothèque d'Angoulême). Elle prend la suite de l’annuaire Kimuntu (« annuaire des collections extra-européennes françaises et des professionnels associés ») qu’elle avait développé entre 2008 et 2014, et de l’annuaire des collections océaniennes en France créé par Roger Boulay. Hélène Guiot, chargée de cours l’INALCO, a participé à la relecture et l’abondement des fiches sur les collections océaniennes en juin-juillet 2021.
Cette cartographie a été réalisée grâce à la collaboration des musées et nous remercions très chaleureusement toutes les personnes qui nous ont généreusement envoyé des extraits de leur base de données ou échangé avec nous sur l’histoire des collections dont ils ont la charge.
Bosc-Tiessé Claire, Salaberry-Duhoux Emilie dir., Le monde en musée. Cartographie des collections d'objets d'Afrique et d'Océanie en France, avec la collaboration de Camille Ambrosino, Roger Boulay, Coline Desportes, Hélène Guiot, Sarah Lakhal, Floriane Philippe, Louise-Elisabeth Queyrel, Jacopo Ranzani, Yongsong Zheng, Paris, INHA, [En ligne] https://monde-en-musee.inha.fr/, mise en ligne le 28 septembre 2021, consultée le [...].
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Cette cartographie propose de faire mieux connaître les collections d'objets d'Afrique et d'Océanie en France afin de faciliter leur étude. Elle signale les fonds ouverts au public qu'ils soient publics ou privés, elle décrit rapidement l'histoire de la collection et donne quelques éléments sur son contenu. Elle indique l'état des connaissances et donne les informations pour aller plus loin.
Contactez-nous à l'adresse objets.africains@inha.fr.